jeudi 6 mai 2010

Lettre d’un étranger à sa dulcinée

Je suis à Paris. Je l’ai promis, je t’écris une lettre. Je suis arrivé, enfin. Un rêve pour moi, un accomplissement. Dès le premier jour de leur visite, certains se ruent sur la Tour Eiffel, poète et romantique, je suis allé à Montmartre. Alors que certains parcourent Paris en vélo, j’ai apprécié le trajet sur le toit d’un néo-bus urbain, une sorte de terrasse mobile. Beau moment. J’ai pu prendre en main mon superbe Nikon D300 et faire de la photo.

Plus tard, nous sommes descendus devant ce que je considère comme un monument de la culture Française : le Moulin Rouge. J’ai lu énormément de livre sur ce lieu particulier et je peux te dire que c’est exceptionnel. C’est une petite touche, je dirais « à la française » et ils sont fort ces français, très très fort…

Nous prenons la route du Sacré Cœur. Le second lieu le plus visité de France. C’est une basilique sur une butte qui domine Paris, une architecture post-orientale dans la même teinte que le Taj Mahal…peut être le même architecte. A vérifier. Il faut marcher un peu pour l’approcher.

Les rues sont pavées et étroites, nous croisons des accordéonistes, des musiciens qui rejouent les classiques de la variété Française, ils portent des bérets, ce couvre chef traditionnel que les français portent le dimanche. Cet ancien peuple de colons accueille aussi quelques beaux spécimens exotiques. De jeunes africains jonglent et dansent avec un récipient d’eau sur leurs têtes rempli de petits poissons rouges. Cela me rappelle ces documentaires tard la nuit que je visionnais jadis ; et notamment un où il était question d’une tribu des forêts tropicales sub-sahariennes. La même agilité, la même dextérité dans le mouvement. Je dis bravo et je laisse un pécule à ce troubadour venu spécialement des contrées lointaines pour nous divertir.

Je marche rue des abbesses, il y a de jolis magasins et boutiques qui se marient très bien avec les épiceries des marchands du Nord de l’Afrique. Sur le trottoir, de jeunes hommes à la peau très matte et aux cheveux très bruns, dont j’ignore la nationalité, vendent des roses et des petites tour Eiffel. Ce multiculturalisme est vecteur de tolérance ici et aussi d’ouverture d’esprit, il faut venir pour voir ça, j’ai pris des photos pour te montrer.

J’arrive au Sacré Cœur et c’est la délivrance. Je mets la main sur mon cœur et je pense à nous. Je finis cette lettre en t’embrassant fort car même si je suis là où je suis, tu me manques et je ne cesse de penser à ton petit cul de salope mal baisé.

Je t’embrasse

Igor.

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