mardi 26 avril 2011

Promenade sur les quais du canal de l’Ourcq

A Stalingrad, deux cinémas se font face avec, entre les deux, le canal de l’Ourcq qu’un certain mode de vie parisien a remis à la mode. Si on le suit vers le nord, on arrive à la Villette : un parcours sur lequel les commerces sont encore rares. On trouve surtout des lieux militants cherchant à créer du lien social dans un quartier à la précieuse mixité. Et quelques terrasses au bord de l’eau...  Le Bar Ourcq Pourquoi le Bar Ourcq est-il une institution? Pour un cocktail de raisons dont la première est sans doute les parties de pétanque qui se déroulent sans discontinuer sur le terrain sableux du quai de Loire, juste devant. Ouvert il y a quelques années par Jérôme, un ingénieur qui rêvait d’une vie meilleure, le bar s’est tout de suite imposé comme « un endroit où l’on vient passer toute la journée ». A cet effet, un nombre sympathique de services et activités gratuits : prêt de transats et de boules de pétanque, de BD, de livres, de journaux, de jeux de société, DJ’s le soir à l’heure de l’apéro où sont disposés saucisson et chips en libre-service, wi-fi, enfin de quoi « satisfaire les âmes d’enfants ». En plus de cela, et d’une terrasse accorte, il y a les canapés du fond, pour les jours plus gris, et une équipe de serveurs qui sont par ailleurs guitariste rock, chorégraphes, danseurs ou photographes, et constituent une vraie bande d’amis, imprimant leur camaraderie rock’n’roll à l’atmosphère du lieu. Et puis la déco brico-vintage, plus de cinquante variétés de sirop (dont bubble-gum, passion, chocolat, sureau ou coquelicot), des tas de choses à base de rhum, des thés ou du rouge à TEXTE : SONIA DESPREZ A Stalingrad, deux cinémas se font face avec, entre les deux, le canal de l’Ourcq qu’un certain mode de vie parisien a remis à la mode. Si on le suit vers le nord, on arrive à la Villette : un parcours sur lequel les commerces sont encore rares. On trouve surtout des lieux militants cherchant à créer du lien social dans un quartier à la précieuse mixité. Et quelques terrasses au bord de l’eau... 2 et 3 euros, le demi à 2,50, des snacks et sandwichs souriants, et en été, les gobelets consignés à 1 euro pour éviter des quais crados. L’hiver, le bar n’ouvre que le week-end (pour de très chaleureuses soirées). Jérôme part alors pendant quatre mois explorer le monde. Il l’a eue, sa vie meilleure. Et grâce au bar, ses clients aussi.  Cafézoïde, le café des enfants (et l’association Autour du Canal) A 12 ans, Anne-Marie Rodonas avait rêvé d’un café juste pour les enfants, où l’on pourrait venir faire de l’art, de la musique, ou alors du toboggan, du baby-foot. Dans ce café, on pourrait manger des crêpes et des gâteaux comme à la maison, il y aurait un piano, et les parents pourraient venir aussi, s’asseoir et papoter ou envoyer des textos pendant que leurs enfants font des trucs intéressants. Il y aurait des adultes super sympas qui s’occuperaient des enfants, et leur apprendraient à faire du yoga ou de la cuisine s’ils sont grands, ou les éveilleraient à la musique s’ils sont tout petits, même s’ils viennent de naître. Les enfants feraient leur métier, ce qu’ils savent faire le mieux : jouer.  Il y aurait trois ateliers par jour, et il pourraient aller de l’un à l’autre, sans jamais être captifs, il y aurait même des concerts de hip hop pour les ados. Ce ne serait pas cher, 2 euros l’atelier, 6 euros l’adhésion annuelle, car les enfants ne sont pas riches, et le quartier non plus. Ce serait à l’étage, dans une grande pièce éclairée par une terrasse, avec des beaux tableaux faits par des artistes et des enfants, il y aurait des couleurs, des cris, des gens contents. Plusieurs décennies plus tard, Anne-Marie donne vie à son rêve. Ça s’appelle le Cafézoïde, et c’est vraiment le royaume des enfants, et même du monde entier. Outre ceux du quartier, qui viennent en nombre, on reçoit ici des petits Japonais ou Américains, car l’adresse figure dans tous les bons guides touristiques dédiés ! On s’en doute, quelqu’un d’aussi rêveur et motivé qu’Anne-Marie n’allait pas s’arrêter là. Elle a donc cofondé une association, Autour du Canal, destinée à animer le quartier et à « créer du lien social ». Pour ça, les membres ne manquent pas d’imagination : tous les 19 du mois, festival “Les Uns chez les autres”, d’échange « de pratiques et de public » avec concours de soupes et de slam, tour de Babel en chanson (avec des adultes chantant Piaf dans toutes les langues, du turc au yiddish). Ou alors une journée mondiale du conte, expos photos dans toutes les vitrines du quartier... Le prochain rendez-vous, coordonné par Cafézoïde, c’est “La Rue aux enfants”, le 29 mai. Sur tous les quais, des stands de créateurs enfantins et d’associations, de quoi manger, de la musique à écouter, des spectacles et du cirque, ou des mamans africaines qui font la course avec des bassines sur la tête... Le Cafézoïde fait même des petits, avec l’ouverture d’établissements frères dans d’autres villes de France, la création d’une Fédération des cafés pour enfants, et des sessions régulières de transfert des savoirs. Une affaire qui roule, pour petits et grands !

mercredi 9 mars 2011

Un petit tour chez dinh van et puis s'entiche

Bon. Ça fait déjà tout ça que je suis allée zieuter la nouvelle collection “Double Sens” chez dinh Van ?
Je vous raconte vite fait pourquoi je vous en cause, moi qui suis pas très bijoux. De surcroît de marque, et qui n’aime pas forcément le luxe et tout ce que ça trimballe.
Mais là, je dois dire que j’ai passé un joli moment entre filles. Avec Céline de Balistikart, Mademoiselle vogue, Liv de 3 girls in Paris ainsi qu’Emeline et Virginie de dinh Van. Et coupes de champ (ça aide) plus essayages de bijoux chics, mais sans ostentation à la clé.

Alors voilà petit débriefing pour celles qui s’interrogent sur l’univers dinh van.
Sachez d’abord qu’il y en a un peu pour tous les goûts et que la gamme a le mérite d’avoir un positionnement trans-générationnel.
Ça va du bracelet sur cordon Maillon (là, j’ai un petit faible) à la manchette en diamants (là, j’ai un peu de mal).
Dans l’ensemble dinh van privilégie les formes simples, les courbes douces et les lignes épurées.
Du coup, la collection “Double Sens” qui nous a été présentée en toute simplicité par Emeline la directrice de communication, est rythmée par la sensualité et la féminité.

J’en ai profité pour shooter Céline de Balistikart qui incarne le temps d’une photo, l’esprit dinh van avec le grand pendentif sur chaîne Double Sens en or jaune.
Et qui l’incarne plutôt bien. Non ?
Ah oui, j’allais oublier le scoop pour les mordues de la marque. Dinh van ouvre sa quatrième boutique parisienne sur les Champs-Elysées le 28 juin prochain !

Menace sur la presse féminine à Kaboul

“Roz”, le seul magazine féminin afghan à s’employer à changer l’image des femmes et à se battre pour leur cause va peut-être mettre la clé sous la porte.
Lancé en mars 2002, ce magazine indépendant peine à trouver son équilibre financier à l’heure où la liberté d’expression est entravée à coup de lois sur “le respect des valeurs islamiques dans les médias”.
Grâce entre autre à Massouda Khazan la rédactrice en chef, “Roz” participait à travers son regard éditorial à dénoncer la difficile condition des femmes afghanes. L’une des pires au monde.
Au sommaire de “Roz”, des portraits d’afghanes, des témoignages de femmes bafouées, des infos sur leurs droits, des ouvertures sur le monde, la mode et la culture. En cinq ans, ce mensuel avait réussi à fidéliser près de 60 000 lecteurs et lectrices.
Si ce magazine féminin vient à disparaître, ce sera la victoire d’une presse muselée, étriquée et totalitaire.
A rappeler que ces deux dernières années, 3 femmes journalistes ont été assassinées pour avoir exercé leur métier.
La mort annoncée de” Roz “équivaudrait à un nouveau repli, une voix que l’on éteint, un souffle étouffé. Celui des femmes.
Roz cherche des fonds pour survivre et peut-être un soutien de l’occident pour continuer sa mission.
Sauver “roz”, c’est sauver un peu de la liberté d’expression des femmes afghanes.

SOLDES A TOUT PRIX

Ben, on allait pas se précipiter. Maintenant que le week-end est là on va prendre tout son temps pour solder gaiement.
Alors voyons. En shoppeuse avertie, il vaut mieux tout de même prendre quelques précautions pour s’éviter quelques déconvenues quand les soldes furent venues :
Déconvenue N°1 : on évite les pantalons, les bottes, les collants, les coiffures sophistiquées. On pense à tous les essayages qu’on va se taper et on privilégie : la jupe, les escarpins et les cheveux relâchés.
Déconvenue N2 : on laisse son chéri à la maison. Pourquoi ? Souvenez-vous la dernière fois, il s’était auto-évanoui au bout d’1/4 d’heure, soit-disant “perdu” au rayon “Breitling” et impossible de le retrouver vu qu’il avait oublié son portable.
Déconvenue N°3 : on avale pas juste une tasse de thé du bout des lèvres et un verre de jus d’orange. Non, on prend un solide petit-déjeuner car qui sait qui va shopper non-stop jusqu’à la fermeture ?
Déconvenue N°4 : on se dit pas “je verrai bien ce que je trouve”, on se fixe d’emblée un budget. Sinon on va devoir encore réexpliquer à son banquier lundi matin, pourquoi on a toujours la même dépression financière chaque année en juin et en janvier…
Déconvenue N°5 : on arrête de shopper en solo. On shoppe avec une copine, pour l’avis “éclairé” de la copine et pour pas se retrouver à craquer pour une capeline rose fushia. Que même pas en rêve on osera mettre. Et même pas pour le mariage de sa cousine mumu.

Les apprentis sorciers


On n’arrête pas le progrès. Tu sais qu’on peut choisir déjà le sexe de son enfant ?
Et je te cause pas de régime drastique, où tu finis ta grossesse en état de détresse terminale. Je te cause de sélection des spermatozoïdes.
Aux Etat-unis, dans un institut de la fertilité dernier cri, et moyennant une rondelette petite somme (mais t’inquiète, ils ont tout prévu, jusqu’au plan de financement), tu peux choisir à 99,99 % le sexe de ton enfant. Donc garçon ou fille. C’est selon.
Mais cerise sur le gâteau et là, ça vient de sortir, c’est du tout neuf, limite en promo… tu peux aussi choisir la couleur de ses yeux et de ses cheveux !
Oups ! Tu peux jouer aux apprentis sorciers et te commander un bébé “sur mesure” que tu recevras d’ici 9 mois. Désolé, mais là ils ont pas encore trouvé comment raccourcir le délai de livraison.
Alors, je lance les paris qu’à 99,99%, les choix de la dream team de parents, se porteront sur des châtains aux yeux bleus…
Tu paries ?
En Chine, on avorte des petites filles, puisqu’on est limité à un enfant. On garde que le meilleur, les garçons.
Eh ben aux Etats-Unis, on va pouvoir changer jusqu’à la physionomie de toute une flopée de nourrissons.
Et les raisons ne manqueront pas : un enfant aux yeux bleus, ça passe mieux, ça s’intègre mieux. Un enfant aux cheveux lisses, c’est moins typé, plus normé.
Déjà, on francise bien les noms pour donner toutes les chances d’intégration. Tout un symbole.
Gommer les différences pour aller vers un monde uniformisé. Voilà un programme qu’il est bien.
Comme je tiens pas à faire de la pub à cet institut, je te renvoie vers un article de la BBC

jeudi 6 mai 2010

Participe au clip de Phoenix et fustige Kad Merad

Ce qui est incroyable avec Phoenix, c’est qu’ils ont beaucoup de succès à l’étranger (US, GB, pays anglo-saxons) et presque pas en France. Pourquoi? Peut être parce que musicalement les latins sont des ploucs. Je crois que c’est un problème culturel. Pourtant Johnny Hallyday dit s’inspirer directement de la culture rock, blues et country américaine, il n’en reste pas moins que ce mec est un beauf.
Tout ça pour dire qu’il reste de la place pour participer au clip de Phoenix à cette adresse, à Paris le Dimanche 29.

RAPPEL : Un extrait de leur album 1901 est disponible en FreeDownload. Gratos.

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Bon mais moi je vais aller m’acheter le dernier disque de Johnny à 9,99 euros dans son cellophane à Chateauroux. Je fais la collec’. LA COLLEC’. Il n’y a qu’à regarder ce que l’on nous vend actuellement en France: Renan Luce, Thomas Dutronc, Jérémy Amelin, Calogéro, Garou et toute la horde des Enfoirés supplées par les médiocres Darmon et Kad Merad, la nouvelle prositutée populaire qui vient de nous sortir un film de merde “Safari”. Tiens, j’ai bien envie de lui taper dessus à ce Kad Mérad, il était drôle avant. AVANT. Maintenant c’est une pute qui fait la charité déguisé en PeterPan sur la scène du Zenith. En gros, le mec il te dit : “Bon ben j’ai fait de la merde avec tout mes potes, on a fait un petit spectacle pourri, on s’est bien marré comme des cons, on s’est déguisé, on a chanté de la pisse…ça te dit pas d’acheter le DVD et l’album de ce qu’on a fait pour nourrir les pauvres dans la rue. Moi je me suis engagé à m’humilier sur scène tu pourrais faire un effort”. INSUPPORTABLE. Putain je m’éloigne du sujet et m’enlise. C’est toujours pareil. Et moi qui je suis? Le narrateur? D’accord. J’ai compris. Ne vous affolez pas, je suis simplement idiot, j’ai quelques lacunes, « psycho mon coco », dirait ma filleulle. Ma filleule est une imbécile, une vraie, les imbéciles médicaux, ceux qui ont des difficultés pour articuler et gesticuler. Paix à son âme. Ah mais, elle n’est pas morte, juste qu’elle est loin, dans un centre, enfermée, seule, couvent, femme, linge, blanc, noir, ennui, Dieu. Classique, la classe, le groove, je kiffe. On a tous nos petits problèmes.

Les miens sont plus importants que ceux de ma filleule par exemple… oui j’essaie de donner un point de comparaison…entre ma filleule et moi. Il ne faut pas s’excuser, son handicap n’est pas tant une source à problème puisqu’elle ne s’en rend pas compte, elle n’a pas la notion de réalité, elle est perchée. Et moi je suis con. Le narrateur est un con? D’accord j’ai compris, ne vous affolez pas, je suis fortement stupide, je ne comprends pas tout, je ne suis pas à ma place comme dirait Maman. Ma mère est une femme, celle qui à la volonté de lutter et parfois d’être mauvaise foi ou de ne pas être crédible, c’est le choix. Qu’elle soit heureuse là où elle est! Je ne dis pas ça parce que je ne sais pas ou elle est, juste que j’ignore où elle est dans l’instant T. Peut être au supermarché, au milieu des légumes, des viandes, sang, animaux, poissons frais et alcool, purée et chocolat. Là bas, je lui souhaite d’être heureuse. Le narrateur? Là, ici même. J’ai la poignée en main, je rentre, dans le hall d’entrée il y a un escalier qui monte au second étage, les chambres et une salle de bain. Ils se réveillent, il est six heure. SUICIIIIIIIIIIIIIIDE

Frapper une femme est un acte consensuel

Une nuit, j’embrasse une fille, je suis debout dans la foule, elle me caresse le visage et me dit que je suis idéal. Elle ne me connaît pas. Je ne la connais pas. Je sais que ses lèvres sont bonnes, elle me trouve beau. Elle me plait, son regard est plein, elle n’est pas saoule. Je le suis. Elle est plus jeune, elle est vivante. Je suis mort. Elle donne, je reçois, j’encaisse. Elle veut monter sur moi. Je lui dis de se contenir. Je pense que je n’arriverai pas à la baiser. Je ne peux pas bander. Je lui apprends qu’hier c’était mon anniversaire. Elle me propose de boire un verre. On monte à l’étage. Elle me prend la main. J’aime son corps. Je prends une vodka sec. Elle commande une vodka fraise. Elle est contente d’être avec moi. J’aime qu’elle me sourie, elle est généreuse. Plus tôt, dans un appartement, je buvais. Invité par une copine de ma classe chez des personnes qu’elle connaît. Sa meilleure amie est là. Impossible d’en placer une, elle veut s’affirmer, elle est agressive. On peut croire qu’elle a du répondant. Faux. Elle est dans l’invective. Elle a confiance en elle. Faux ! C’est une sous merde. Elle me cherche. Je lui dis de ne pas rentrer en conflit avec moi. Elle ne survivra pas. Elle est insupportable. Elle parle pour ne rien dire, elle parle pour qu’on la voit. Je l’imagine avec un couteau dans la gorge. Elle est moins fière. Je lui renvoi mon animosité. Je ne l’aime pas, je lui dis. Le cirque. Je lui demande si elle prend du plaisir dans la douleur. Je propose de la prendre en levrette pour lui apprendre l’humilité. Je la fais taire. Ses amis lui disent qu’elle a trouvé son maître. Elle a trouvé son bourreau cette pute. Nous buvons, j’ai ma fiole de vodka, je la fini.Je vais dans les toilettes me repoudrer. Je suis délice et malice ce soir.

On sort. Même registre, cette fille est une conne. Elle est tout ce que j’exècre chez une femme. Vulgaire, grossière, exubérante, parle fort. Nous arrivons dans un club parisien. Banal mais sympa, bonne ambiance. Je laisse ma veste aux vestiaires. Je vais aux toilettes. Je prends une bière. Observation. Vingt minutes pour cerner l’environnement. Quatre vingt pourcent des mecs sont des tocards, comme partout. Quatre vingt dix pourcent des filles ne me plaisent pas. Je parle avec un mec. Je lui dis que si il veut pécho, il faut qu’il aille susurrer à l’oreille d’une fille qu’il vend du rêve. Je lui précise que si la fille répond « Et quoi comme rêve ? », il doit enchainer avec ces trois mots : Tendresse, Chaleur et Volupté. Il se marre mais il ne fera rien. Trop peur de passer pour ce qu’il est. Il met en doute ma technique. Je lui réponds que tout se passe dans le regard, Il faut parler le moins possible. Une première phrase et tu dois la faire rire. Si elle ne rigole pas, tu t’excuses et tu t’en vas. Aux toilettes ou au bar, et tu encaisses ton échec. Il s’en va, dommage, il rentrera seul. Je me retourne, je vois une fille, elle m’attire. On s’embrasse. Nous sommes ensemble depuis une heure. L’autre merde se pointe. Elle lui dit que je lui ai promis une levrette, que je suis malsain et que j’ai pris de la coke. Elle s’en tape et m’embrasse encore plus fort. Merde se casse. Plus tard, elle revient à la charge avec la pote de ma classe. Elle me casse les burnes, me parle, je l’ignore. Merde se met alors à me lancer des glaçons. Je la vire. Ma camarade de classe essaie de me chopper et de me lèche le cou. Je la rejette. Elle est ridicule. Elle est bourrée. Je prends du bon temps. On parle bien. Elle me raconte sa vie qui est un échec de bout en bout. Son père a le sida, elle a raté son bac, elle bosse pour des vieux dépendants. Je l’arrête et lui dis que ses échecs ne m’intéressent pas. Elle est choquée et me dit que je suis méchant. Je n’expose que des faits. Sa vie est un échec, ce n’est pas grave après tout. Et voilà que Merde revient plus énervée que jamais. Elle traite la fille de pute et la frappe. Je lui décoche alors une droite dans la bouche. Elle recule. Elle s’en va. Je suis content de moi. Je suis fier. Je me sens soulagé. J’ai envie d’y retourner. La fille me retient. Merde est en larmes…