jeudi 6 mai 2010

Frapper une femme est un acte consensuel

Une nuit, j’embrasse une fille, je suis debout dans la foule, elle me caresse le visage et me dit que je suis idéal. Elle ne me connaît pas. Je ne la connais pas. Je sais que ses lèvres sont bonnes, elle me trouve beau. Elle me plait, son regard est plein, elle n’est pas saoule. Je le suis. Elle est plus jeune, elle est vivante. Je suis mort. Elle donne, je reçois, j’encaisse. Elle veut monter sur moi. Je lui dis de se contenir. Je pense que je n’arriverai pas à la baiser. Je ne peux pas bander. Je lui apprends qu’hier c’était mon anniversaire. Elle me propose de boire un verre. On monte à l’étage. Elle me prend la main. J’aime son corps. Je prends une vodka sec. Elle commande une vodka fraise. Elle est contente d’être avec moi. J’aime qu’elle me sourie, elle est généreuse. Plus tôt, dans un appartement, je buvais. Invité par une copine de ma classe chez des personnes qu’elle connaît. Sa meilleure amie est là. Impossible d’en placer une, elle veut s’affirmer, elle est agressive. On peut croire qu’elle a du répondant. Faux. Elle est dans l’invective. Elle a confiance en elle. Faux ! C’est une sous merde. Elle me cherche. Je lui dis de ne pas rentrer en conflit avec moi. Elle ne survivra pas. Elle est insupportable. Elle parle pour ne rien dire, elle parle pour qu’on la voit. Je l’imagine avec un couteau dans la gorge. Elle est moins fière. Je lui renvoi mon animosité. Je ne l’aime pas, je lui dis. Le cirque. Je lui demande si elle prend du plaisir dans la douleur. Je propose de la prendre en levrette pour lui apprendre l’humilité. Je la fais taire. Ses amis lui disent qu’elle a trouvé son maître. Elle a trouvé son bourreau cette pute. Nous buvons, j’ai ma fiole de vodka, je la fini.Je vais dans les toilettes me repoudrer. Je suis délice et malice ce soir.

On sort. Même registre, cette fille est une conne. Elle est tout ce que j’exècre chez une femme. Vulgaire, grossière, exubérante, parle fort. Nous arrivons dans un club parisien. Banal mais sympa, bonne ambiance. Je laisse ma veste aux vestiaires. Je vais aux toilettes. Je prends une bière. Observation. Vingt minutes pour cerner l’environnement. Quatre vingt pourcent des mecs sont des tocards, comme partout. Quatre vingt dix pourcent des filles ne me plaisent pas. Je parle avec un mec. Je lui dis que si il veut pécho, il faut qu’il aille susurrer à l’oreille d’une fille qu’il vend du rêve. Je lui précise que si la fille répond « Et quoi comme rêve ? », il doit enchainer avec ces trois mots : Tendresse, Chaleur et Volupté. Il se marre mais il ne fera rien. Trop peur de passer pour ce qu’il est. Il met en doute ma technique. Je lui réponds que tout se passe dans le regard, Il faut parler le moins possible. Une première phrase et tu dois la faire rire. Si elle ne rigole pas, tu t’excuses et tu t’en vas. Aux toilettes ou au bar, et tu encaisses ton échec. Il s’en va, dommage, il rentrera seul. Je me retourne, je vois une fille, elle m’attire. On s’embrasse. Nous sommes ensemble depuis une heure. L’autre merde se pointe. Elle lui dit que je lui ai promis une levrette, que je suis malsain et que j’ai pris de la coke. Elle s’en tape et m’embrasse encore plus fort. Merde se casse. Plus tard, elle revient à la charge avec la pote de ma classe. Elle me casse les burnes, me parle, je l’ignore. Merde se met alors à me lancer des glaçons. Je la vire. Ma camarade de classe essaie de me chopper et de me lèche le cou. Je la rejette. Elle est ridicule. Elle est bourrée. Je prends du bon temps. On parle bien. Elle me raconte sa vie qui est un échec de bout en bout. Son père a le sida, elle a raté son bac, elle bosse pour des vieux dépendants. Je l’arrête et lui dis que ses échecs ne m’intéressent pas. Elle est choquée et me dit que je suis méchant. Je n’expose que des faits. Sa vie est un échec, ce n’est pas grave après tout. Et voilà que Merde revient plus énervée que jamais. Elle traite la fille de pute et la frappe. Je lui décoche alors une droite dans la bouche. Elle recule. Elle s’en va. Je suis content de moi. Je suis fier. Je me sens soulagé. J’ai envie d’y retourner. La fille me retient. Merde est en larmes…

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